Les spécialités culinaires de Marseille à tester absolument !

Plat emblématique de Marseille, la bouillabaisse rassemble plusieurs variétés de poissons de roche cuits avec des herbes et du safran, accompagnés de croûtons tartinés de rouille. Souvent servie dans les meilleurs restaurants, elle reste une véritable institution culinaire. Chaque établissement possède sa recette, mais le principe reste celui d’une soupe de poissons généreuse, conviviale et profondément liée aux traditions maritimes de la ville.

Originaire de Provence, la soupe au pistou marie légumes d’été, pâtes et haricots, parfumés par une sauce à base d’ail, de basilic et d’huile d’olive. Ce plat convivial est servi chaud ou tiède, selon la saison. Moins célèbre que la bouillabaisse, il reste pourtant incontournable pour comprendre la richesse de la cuisine provençale traditionnelle, dans laquelle le végétal tient une place centrale.

La soupe de poisson, simple et savoureuse, se déguste dans les brasseries marseillaises. Préparée avec les poissons de roche, elle est servie bien chaude avec croûtons, gruyère râpé et rouille. Elle constitue une alternative plus accessible à la bouillabaisse, tout en reflétant l’ancrage maritime de la ville. C’est aussi un plat apprécié après une journée sur les plages de Marseille.

L’aïoli désigne à la fois la sauce à base d’ail pilé et d’huile d’olive, et le plat complet dit « aïoli garni », servi traditionnellement le vendredi. Celui-ci réunit morue, légumes bouillis, escargots ou parfois bulots. Plat familial par excellence, on le retrouve aussi sur les tables des restaurants marseillais et des villages provençaux lors des menus de fête ou des repas conviviaux.

Spécialité typique de Marseille, les pieds paquets associent des pieds et de la panse d’agneau, longuement mijotés dans une sauce au vin blanc, aux tomates et aux herbes aromatiques. Longtemps considéré comme le plat des ouvriers et des pêcheurs, ce met reste emblématique et se retrouve encore lors des fêtes locales. Riche et parfumée, cette recette illustre l’attachement de la gastronomie marseillaise à ses racines populaires.

Originaire de l’Estaque, la panisse est une galette de farine de pois chiche frite ou cuite au four. Croquante à l’extérieur et fondante à l’intérieur, elle se déguste en encas, à l’apéritif ou en accompagnement. On la compare souvent aux frites, mais sa saveur plus douce et sa texture unique en font une spécialité originale, encore très populaire dans les rues marseillaises.

Préparée à base d’olives, de câpres et d’anchois, la tapenade fait partie des incontournables de la gastronomie provençale. À déguster sur des toasts à l’apéritif ou en accompagnement de légumes grillés, elle se retrouve aussi bien sur les tables des restaurants marseillais que dans les marchés des villages autour de Marseille, où elle s’achète en pots chez les producteurs locaux.

Petits coquillages ramassés sur les plages sableuses, les tellines se cuisinent rapidement à la poêle avec ail et persil. Elles sont servies comme entrée ou comme plat léger, avec du vin blanc frais. Met saisonnier servi au printemps et en été, elles rappellent le lien étroit entre Marseille et la Méditerranée. Leur préparation simple valorise la fraîcheur des produits locaux et le goût iodé de la mer.

Longuement mijotée à base de bœuf mariné dans le vin rouge avec des oignons, des carottes et des herbes aromatiques, la daube provençale incarne la cuisine patiente et généreuse du Sud. Servie avec des pâtes ou des pommes de terre, elle réchauffe les tables d’automne et d’hiver. Chaque famille garde sa propre variante, mais toujours avec cette saveur riche et parfumée.

Cette spécialité provençale associe les artichauts braisés avec les oignons, les carottes, l’ail et parfois les lardons. Issu d'une recette paysanne, l’artichaut à la barigoule est aujourd’hui revisité dans de nombreux restaurants. Emblématique de la Méditerranée, l’artichaut cuit de cette façon conserve une texture fondante et un parfum subtil. Ce met illustre la créativité provençale dans l’usage des légumes de saison.

Biscuits traditionnels en forme de barque, les navettes de Marseille sont parfumées à la fleur d’oranger. Elles sont vendues notamment au Four des Navettes, près de l’abbaye Saint-Victor. Longtemps associées à la Chandeleur, elles sont devenues un souvenir gourmand typique de la cité phocéenne, à rapporter lors d’un séjour ou d’une balade dans les quartiers anciens.

Dessert emblématique des fêtes de Noël en Provence, la pompe à l’huile est une brioche parfumée à la fleur d’oranger et à l’huile d’olive. Souvent préparée pour les treize desserts traditionnels, elle symbolise la générosité des repas de famille. Peu connue hors de la Provence, elle fait partie des douceurs à découvrir dans les boulangeries marseillaises.

Beignet sucré originaire de l’Estaque, le chichi frégi se mange chaud, roulé dans le sucre. Allongé et moelleux, il rappelle les churros espagnols mais possède une saveur unique grâce à l’huile d’olive utilisée dans sa préparation. On le trouve dans les fêtes foraines et sur les marchés, où il fait la joie des petits et grands gourmands.

Comment ne pas évoquer le pastis lorsqu’on évoque les spécialités marseillaises ! Apéritif incontournable, le pastis de Marseille est élaboré à partir d’anis et de réglisse. Servi allongé d’eau fraîche et de glaçons, il accompagne parfaitement une partie de pétanque ou un repas d’été en terrasse. Plus qu’une boisson, le pastis est un véritable emblème culturel, aussi indissociable de l’identité marseillaise que la bouillabaisse, les calanques et l’OM.